La liberté philosophie
I/ L’homme libre dans l’antiquité
L’home libre pour le grecque est le citoyen d’une cité indépendante. Son activité consiste à participer aux décisions communes et à défendre la cité lors des guerres.
¤ L’homme libre ne travaille pas et se détache de la nature par le fait qu’il n’est jamais en contact physique avec elle. Dans le travail, l’homme est une force naturelle comme une autre, il use son corps et n’est donc pas vraiment humain.
¤ L’homme libre est celui qui mène la vie politique. Faire de belles actions et prononcer de belles paroles est son but. ¤ En conséquence, comme l’écrit Hannah Arendt, il n’est pas pour l’homme grec de liberté en dehors de l’action, et il ne saurait y avoir de problème de libre arbitre.
Aristote
La vie politique (vie du citoyen libre dans la cité) est une vie authentiquement humaine, mais elle n’est pas la plus haute que l’on puisse mener, qui est la vie contemplative, celle dans laquelle son intellect s’élève à son activité propre, la pensée.
La vie théorique est une vie dans laquelle l’homme se dépasse (elle est quasi divine, la liberté et la connaissance ne forment plus qu’un).
¤ En fondant la vie véritable sur une connaissance intuitive de l’Être, Platon et Aristote n’ont pas rencontré le problème de la liberté, c’est-à-dire celui d’un être qui n’a pas de contact direct avec l’Être et rencontre donc le problème du sens de l’existence, car il n’est pas certain d’avoir une fin dans le monde. La véritable liberté humaine est pour eux la vue de l’intelligible ou la contemplation du bien. L’être est libéré de toutes ses passions animales.
Hegel
Il nous fournit le moyen de comprendre pourquoi la liberté antique ne nous est plus compréhensible: pour nous-mêmes nous sommes une consciences, cad une capacité interne à la réflexion qui fait que, contrairement aux choses, nous sommes pour nous-mêmes cette conscience susceptible de fonder une véritable dignité. Pour devenir véritable, cette certitude