La liberté
La liberté est un problème philosophique et un concept et chacun d’entre nous en fait l’expérience : soit positivement (si l’on se sent libre), soit négativement (si l’on se sent déposséder de la liberté). Malgré tout, cette situation est équivoque car survalorisé notamment dans les champs politiques et moraux.
Paul Valéry a dit « un de ces détestable mot qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu’ils ne parlent, qui demandent plus qu’ils ne répondent. De ces mots qui font tous les métiers et desquels la mémoire est toute barbouillée de théologie, de métaphysique et de politique. » Valéry tire à partir de la une conséquence de cette équivocité de la liberté, il ressort une nécessité de distinguer les plusieurs sens du mot liberté et surtout les problématiques sur lesquelles elles ouvrent.
I) Problématique sociale et politique
Au sens premier l’homme libre est celui qui n’est ni esclave, ni prisonnier. L’homme prisonnier n’a pas de liberté de mouvement, typiquement enchainé, il est en prison, en cellule, au bagne.
L’homme libre est celui qui n’est pas réduit à la situation d’esclavage, celui qui n’est pas soumis à la volonté et à la hiérarchie tel qu’un autre que lui-même qui lui imposerait certain acte.
Nous dirons par une première extension, que la liberté est l’état de celui (individu ou groupe) qui fait ce qu’il choisit de faire et non pas ce que veut un autre pour lui. On définit alors la liberté comme absence de contraintes extérieures et pouvoir de déterminer soit même sa ligne de conduite. En tant que tel, la liberté est l’autonomie. Comme telle, elle concerne l’existence concrète notamment la vie sociale et politique et on dira comme l’indique Merlan Ponty que « l’homme dispose d’une volonté autonome lui permettant de choisir ses modes d’existence ce qui traduira par la liberté de parole, de pensée, des mœurs »
Le problème qui se pose alors : la liberté est défini comme telle, il y tout de même des limites. Le