Il existe des centaines de milliers de livres à notre époque. Ils sont toujours là près de nous, à certains moments de notre vie, nous ne pouvons le nier. Beaucoup d’entre eux nous aident à nous évader de la routine, de notre vie parfois inintéressante. Ils nous permettent de nous changer les idées, de penser à d’autres choses et d’oublier tous nos problèmes. Que ce soient des livres de science-fiction, des livres comiques ou encore des romans fantastiques, cela nous permet, à notre plus grand plaisir, de nous évader vers un autre monde inconnu.
A l’inverse, il existe des livres qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure et qui s’ouvre à nous. Ces romans ne cachent pas la vérité, ils montrent le monde tel qu’il est avec ses bons côtés et ses mauvais sans aller par 4 chemins et sans l’idéaliser. Par exemple, les livres parlant de voyages initiatiques, les romans historiques, les romans de vie, les romans réalistes…
Ce qui nous aide à répondre à une question qui parait si simple mais qui suscite quelques interrogations « La littérature est-elle un pan de la réalité ou permet-elle de s’en évader ?»
A l’aide de 4 œuvres de 3 auteurs remarquables, cette question ambiguë va tenter d’être résolue. Il s’agit de Baudelaire avec « Le chien et le flacon » et « le désespoir de la vieille », de Rimbaud avec « Le dormeur du val » et pour finir de Nicolas Keszei avec un extrait (p30, 31) de son livre « Peau de clown »
Tout d’abord, la littérature nous permet de mieux connaitre le monde.
Par exemple, Charles Baudelaire nous révèle les sentiments de l’artiste incompris avec son poème « le chien et le flacon ». « Ah ! Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d’excréments, vous l’auriez flairé avec délices et peut -être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l’exaspèrent mais des ordures soigneusement choisies. » . Pour Baudelaire, les