Anne MAILLARD Master 2 Concept et Pratique
N° : 20702954 Dossier de l’UEF1 et l’UES1
Université Rennes 2

La logique de l’acte et le transfert.

Année Scolaire 2009/2010. Semestre 1.

Les cours « La logique de l’acte » et « Le transfert », m’ont donnée l’occasion d’approfondir une réflexion sur le concept d’acte en psychanalyse. En effet, je vais tenter d’attraper le concept d’acte, dans une logique métapsychologie, en définissant par la négative celui-ci, qui n’est pas l’acting-out, ni le passage à l’acte. Puis, je tenterai de mettre le concept d’acte, alors délimité, en relief avec la logique paranoïaque ; cela, en illustrant par un exemple d’acte, celui du cas Aimée, qui fût dans ce cas criminel. Et enfin, j’amènerai le concept d’acte, enrichi par les réflexions précédentes, jusque dans le transfert durant une analyse. Ma réflexion va tenter de cibler la nature de l’acte dans la paranoïa, en ne le confondant justement pas avec le passage à l’acte, et en démontrant de quoi cet acte vient répondre dans la logique subjective propre à la structure paranoïaque, pour amener la spécificité de ce concept à la cure psychanalytique telle que nous l’entendons comme dispositif original qui demande aussi à l’analyste de poser un acte de parole quand certaines coordonnées sont réunies, coordonnées que nous tenterons de rapporter.

Une première distinction entre d’un côté l’acting-out et le passage à l’acte et de l’autre l’acte, selon Lacan.

La position subjective psychotique, de part l’exclusion du symbolique qui est sa condition et l’impossibilité de retour dans ce même registre qui est son drame, me parait être tout à fait apte à nous permettre d’introduire les différences entre les trois registres de l’acte.

Dans la psychose,