La lois s'adapte aux familles
Le couple doit déterminer chez lequel des deux parents l’enfant ira habiter. Si les époux ne parviennent pas à se mettre d’accord, c’est le juge aux Affaires Familiales qui tranche la question. Les modalités de fréquence du droit de visite et d'hébergement de l'autre parent ne sont pas fixées par la loi : elles sont envisagées au cas par cas en fonction de l'âge de l'enfant, du domicile des parents, etc. D'une façon générale, le rythme adopté est le suivant : l'enfant vit pendant la semaine chez le parent à qui a été confiée la résidence principale et passe un week-end sur deux ainsi que la moitié des petites et grandes vacances scolaires avec son autre parent. Toutefois, le père et la mère sont libres de prévoir une garde partagée élargie qui inclut, par exemple, un ou deux soirs supplémentaires dans la semaine dès lors qu'ils sont d'accord. Par le biais d'une convention écrite, au moment du divorce, les parents s'entendent tout d'abord sur le choix du système de garde. Ils soumettent ensuite cette convention au juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance qui l'entérine, s'il considère qu'elle respecte en tout point l'intérêt de l'enfant. Si ce n'est pas le cas, il peut décider des modalités différentes concernant le droit de visite et d'hébergement ou encore accorder la résidence principale de l'enfant au père plutôt qu'à la mère et inversement, voire imposer une garde alternée.
Si les parents ne sont pas d'accord sur le choix de la garde et ses modalités, c'est le juge qui les fixera. « La décision d'attribuer la garde de l'enfant à la mère est le plus souvent justifiée par le jeune âge des enfants ou par leurs besoins de soins maternels », explique Violette Gorny, avocate. « Cela m’a donné une grande capacité d’adaptation »
Hugo, 23 ans, étudiant
« J’avais