La lumière, onde ou particule ?

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Depuis le XVIIème siècle et les théories de Newton, on pensait que la lumière était composée de particules, qui différaient selon sa couleur. Néanmoins, au XIXème siècle, l’expérience des fentes d’Young décrite dans le document 1 met en évidence l’aspect ondulatoire de la lumière : en effet, lorsque l’on fait passer un faisceau lumineux à travers deux fentes de taille inférieure ou égale à la longueur d’onde de la radiation lumineuse, la lumière se diffracte, et les deux ondes cohérentes issues des deux fentes interfèrent entre elles, mettant en évidence l’aspect ondulatoire de la lumière. Néanmoins, à la fin du XIX siècle, la découverte de l’effet photoélectrique (le fait que certaines radiations lumineuses puissent arracher des électrons à une plaque métallique) ne peut s’expliquer par le modèle ondulatoire de la lumière. Einstein, au début du XXème siècle, explique donc ce phénomène par le fait que la lumière est composée de particules transportant des quantas d’énergie. En parallèle, les découvertes de la structure électronique de l’atome par Lewis permettent de voir de manière plus précise la composition de la matière elle-même. Dans la suite du XXème siècle, Louis de Broglie suppose que la lumière mais aussi la matière sont en fait à la fois une onde et une particule : « à toute particule de masse m et de vitesse v est associée une longueur d’onde ». En 1927, l’expérience de Davisson et germer permet de confirmer cette hypothèse, en mettant en évidence la diffraction des électrons au travers de deux fentes. A l’issu de cette expérience on obtient en fait une figure d’interférence, montrant bien que les électrons se comportent a la fois comme des particules (chaque électron arrive à un endroit déterminé) mais aussi comme une onde. La matière et la lumière sont donc à la fois onde et particules, l’aspect ondulatoire de la matière ne pouvant se manifester que pour des objets ayant une masse très petite, c’est-à-dire a l’échelle quantique. Actuellement, les

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