La lumière
(Support : texte suivant + dictionnaire) Dès l’antiquité les philosophes et savants se sont interrogés sur la nature de la lumière : comment la lumière se propage-t-elle ? Sous forme d’onde (théorie ondulatoire) ou de particule (théorie corpusculaire) ? Pour Démocrite (460-370 av. J.-C.) et Aristote (384-322 av. J.-C.), la lumière est un jet de particules « se détachant de la surface des corps, s’élançant dans l’air et nous permettant de voir ces corps… ». Il faut attendre Christiaan Huygens (1629-1695) pour que soit établie une théorie ondulatoire de la lumière. Il pense que l’Univers est rempli de particules dont les mouvements oscillatoires se transmettent de proche en proche comme une onde qui apparaît à la surface de l’eau quand on y jette une pierre. A la même époque Isaac Newton (1642-1727), avec sa grande renommée, contredit Huygens et impose une théorie corpusculaire qui ne permet pas pourtant d’interpréter le phénomène d’interférences lumineuses. La théorie ondulatoire se développe et gagne en crédibilité grâce aux travaux de Thomas Young (17731829) et de Augustin Fresnel (1788-1827) : elle explique de façon simple les phénomènes d’interférences et de diffraction. L’apogée de cette théorie se situe en 1873, date à laquelle James Maxwell (1831-1879) élabore la théorie des ondes électromagnétiques, englobant la lumière. Le modèle ondulatoire de la lumière se heurte à des difficultés insurmontables pour expliquer l’émission de la lumière par des corps chauds ou l’effet photoélectriques. Max Planck (1858-1957) et Albert Einstein (1879-1955) expliquent ces phénomènes en considérant que la lumière est un flux de photons (corpuscules qui transportent un quanta d’énergie). Enfin, en 1924, Louis de Broglie met fin aux disputes en démontrant la compatibilité des deux modèles.
Démocrite (460-370 av. J-C)
Descartes (1596- 1650)
Huygens (1629-1695)
Newton (1642-1727)
Planck (1858-1957)
Einstein (1879-1955)
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