la lutte des femmes pour leur droit politique
Les premiers mouvements féministes qui apparaissent au début du 20 eme siècle sont dus au fait que l industrie à besoin d’une main-d’œuvre féminine. Or cette main d œuvre est sous payée par rapport à leur homologue masculin. C’est pour cette raison que les ouvrières qui revendiquent « A travail égal, salaire égal » commencent à créer des syndicats. Cela inspire Jeanne Schmihl qui en 1909 crée l’un des mouvements féministes les plus importants celui de « L’union française pour le suffrage des femmes » ou « UFSF ». Ensuite dirigée par Cécile Brunschvig cette association regroupe des militantes républicaines issues pour la plupart de milieu intellectuel ou bourgeois. Ces femmes demandent le droit de vote et l’éligibilité. Cette association compte 12 000 membres en 1914. On appelle ces femmes des suffragettes elles s’inspirent de leur voisin britannique pour faire entendre leurs droits. Les mouvements pacifistes du début étant inutiles elles utilisent des moyens de plus en plus radicaux : manifestation, grève de la faim…
Lutte pour le droit de vote
A la fin de la Première Guerre mondiale, la Chambre des députés vote une loi visant à octroyer le droit de vote aux femmes, qui est finalement rejetée par le Sénat, dominé par le Parti radical. Le principal argument avancé par les sénateurs pour refuser le droit de vote est de brandir la menace de l'Eglise. A cette époque où les relations entre l'Eglise et l'Etat sont tendues, de nombreux sénateurs redoutaient que les femmes soient trop influencées dans leur vote par ce que leur dirait le prêtre. Cette idée montre ce que pensait la société de l'époque : aux hommes les affaires publiques, aux femmes la gestion du foyer. Cependant, les Françaises n'attendent pas le droit de vote pour accéder à des fonctions gouvernementales. Trois d'entre elles obtiennent un sous-secrétariat d'État dans le gouvernement constitué par Léon Blum, en 1936, après la victoire du