La lutte senegalaise
Plus qu'un sport de combat, la lutte s'accompagne de chants de bravoure et de défiance, de pratiques magiques et de l'évocation de la mémoire qui véhiculent la richesse culturelle du pays. La préparation du lutteur se traduit entre autres par des consultations de marabout, la confection de gris-gris, des sacrifices et des bains rituels. Trois sortes de lutte sont pratiquées au Sénégal : la " lutte avec frappe", la " lutte sans frappe" (surtout en pays Diola, chez les Peul de Casamance ou les Sérère du Sine Saloum), ainsi que la " lutte gréco-romaine" moins connue du grand public.
Les épreuves nationales se déroulent dans le stade Dempa Diop de Dakar et sont retransmises à la télévision le dimanche pour le plus grand plaisir des Sénégalais.
Le Laamb : Lutte sénégalaise
Son origine est issue des croyances sur l'affrontement entre les génies de la nature et les hommes... |
Ce dimanche, cars rapides et taxis semblent cesser leur ballet infernal. La foule converge vers le stade Demba Diop de Dakar, pas pour voir les Lions de la Teranga mais pour acclamer les Mbeurkatt (lutteurs en Wolof) qui ont pour noms Tyson, Yekini, Bombardier
Le Laamb, la lutte sénégalaise, est plus qu’un sport et surtout beaucoup plus populaire que le football. C’est un véritable spectacle culturel africain qui marie la musique, la danse, le chant et les gris-gris...
Pratique séculaire, son origine est