La machine est-elle responsable du chômage?

Nous sommes, actuellement, dans une ère d'informatisation et assistons à l'émergence d'un quatrième secteur dans l'économie: le secteur quaternaire qui regroupe les NTIC et l'outil informatique. On parle également de productique c'est à dire qui allie la production et l'informatique (les machines).
Historiquement, l'utilisation de la machine dans le cycle de production existait déjà depuis la période fordisme: en effet, Henry FORD rajouta à l'OST de TAYLOR, le convoyeur mécanique. Les salariés n'avaient plus besoin de se déplacer, c'était la machine qui leur amenait les matériaux et outils nécessaires à la conception du produit.
Cette théorie, aujourd'hui poussé à l'extrême, a engendré une mécanisation de masse dans le cycle de production. Chaque entreprise est à l'affût d'innovation technologique qui lui permettra de produire mieux et plus rapidement. A chaque début de cycle apparaît une innovation majeure génératrice de croissance économique (Schumpeter).
Dès lors, il est donc de se demander si la machine bien qu'améliorant qualitativement le travail des salariés, n'engendre t'elle pas et ne serait pas à l'origine et responsable du chômage?

I- Aspect quantitatif de l'introduction de la machine dans le cycle de production

A/ La machine permet de réaliser des économies d'échelles

Il est vrai que l'utilisation de la mécanisation dans un cycle de production permet à l'entreprise de produire en masse (production de masse). En effet, plus l'entreprise produit, plus les coûts de production diminue, et engendre une diminution des prix de vente sur le marché du produit fabriqué. C'est le principe des économies d'échelles (meilleure répartition des charges fixes).

B/ La mécanisation, un investissement rentable

On peut l'affirmer, la machine permet à l'entreprise de réaliser plus de bénéfice. La baisse des coûts de production des économies d'échelles lui permet d'obtenir plus de bénéfice.
De plus,