La maison du chat qui pelote
Samuel, un jeune garçon de 16 ans, tranquillement installé sur le fauteuil d’un café, voit tout à coup entrer Nathan, un ancien camarade de classe de sixième qu’il avait perdu de vue il y a deux ans. Il l’appela et lui propose de le rejoindre. Ils commencèrent à se raconter mutuellement les évènements importants dans leur vie durant les deux années qu’ils avaient passés séparés. Samuel commença alors à lui parler de ses problèmes :
* J’espère devenir vite adulte, la vie d’adolescent est trop dure. Personne ne veut réaliser que j’ai grandi, je ne suis plus le petit garçon que j’ai été. Lorsque je serai adulte, tout le monde le comprendra peut être enfin. * Il faut que tu te fasses à cette idée, tu seras toujours un enfant pour tes parents et ta famille, même lorsque tu seras une grande personne, marié, avec des enfants. * J’adopte ton opinion, mais je souhaite avoir plus de responsabilités, je n’ai pas besoin qu’ils soient toujours derrière moi pour tout. * Je te l’accorde mais les adultes ont tant de responsabilités que nous n’avons pas, par exemple gérer une maison, un budget, un emploi… * Je ne partage pas ton avis, c’est consternant de voir que nos parents sont toujours sur notre dos, qu’ils nous obligent à obéir à des règles que nous estimons enfantines tel que se coucher tôt. Lorsque je serais adulte, cela changera ! * Je ne m’oppose pas à cette idée mais la liberté débridée conduirait à la négligence des devoirs scolaires, familiaux, sociaux. S’ils n’étaient pas vigilants au sujet de tes études, tu les négligerais, tu ne travaillerais pas… Et la, tu es jeune, lorsque tu seras plus âgé, père de famille, tu ne pourras plus autant sortir et t’amuser que lors de l’adolescence * J’approuve cela, tes dires sont intéressants. Mais j’aurai besoin d’un peu plus de liberté. Un enfant constamment dans le collimateur de ses parents, restera toute sa vie durant un individu avec une mentalité d’assisté ; un individu