La maison tellier
Madame Tellier, appelée Madame dans le texte, est une veuve sans enfants qui a hérité de la maison de prostitution qui porte son nom, qu’elle dirige sans aucune honte : « Elle avait accepté cette profession absolument comme elle serait devenue modiste ou lingère. » (p. 17) Elle a su donner un air respectable à son établissement et fait régner la paix entre les pensionnaires grâce à « sa sagesse conciliante et à son intarissable bonne humeur » (p. 21).
Malgré son physique avenant, elle refuse toutes les propositions masculines.
Les pensionnaires de la maison Tellier
Les pensionnaires sont toutes censées représenter un type féminin spécifique « afin que tout consommateur pût trouver là, à peu près du moins, la réalisation de son idéal » (p. 20).
• Fernande est « la belle blonde ». Elle est grande, presque obèse, et a la chevelure filasse et clairsemée.
• Raphaële est maigre, brune et a les dents gâtées. Elle « jou[e] le rôle indispensable de La belle Juive » (p. 20).
• Rosa la Rosse ne semble représenter aucun type particulier. Petite et boulotte, elle chante et parle beaucoup, remue sans cesse « malgré sa graisse et l’exigüité de ses pattes » (p. 21). C’est elle qui est à l’origine de la « révolution » dans l’église pendant la messe de communion.
Ces trois femmes se partagent la clientèle des bourgeois.
• Louise et Flora se consacrent quant à elles aux matelots. La première s’affiche toujours en « Liberté » avec une ceinture tricolore, la seconde en « Espagnole de fantaisie », (p. 21) avec des sequins dans les cheveux. Elles sont surnommées « les deux Pompes » et sont inséparables.
Joseph Rivet
Joseph Rivet est le frère de Madame Tellier. Il se rapproche de sa sœur à l’occasion de la communion de sa fille car il espère que l’héritage de Madame sera pour Constance. Menuisier de village, il est très fier de parader en compagnie des dames de la maison Tellier. Il essaie sans succès de séduire Rosa, après le repas de