La maladie de Little ou généralement appelée aujourd’hui diplégie spastique est une des formes que peut prendre une infirmité motrice cérébrale, celle-ci ne peut être guérie et ne peut s’aggraver. Elle provient d’un dommage survenu dans le système nerveux central, avant la naissance ou au cours de la petite enfance, une partie du cerveau a été endommagée, le dommage peut avoir une ampleur extrêmement variable d’une personne à l’autre, mais cela va perturber le développement physique et mental de la personne. Le syndrome de Little, se manifeste par une raideur excessive des muscles des jambes et parfois des bras. Les personnes ont du mal à prendre des objets, à se tenir debout ou à marcher et même parfois du mal à parler, manger ou écrire. La pathologie ne s’aggravant pas avec les années, les personnes conservent le même contrôle de leurs membres au cours du temps.
Aux difficultés neuro-motrices peuvent s’ajouter par exemple, des troubles de la vue, avec des difficultés à contrôler la direction du regard, à fixer un objet précis… cela affecte la perception de l’environnement, de plus l’individu ne sait pas que les autres ne voient pas le monde comme lui. Il va y avoir une acquisition difficile de la notion de nombre qui reste très abstraite, les difficultés de coordination entre l’œil et la main rendent inefficace le repérage spatio-temporel.
Il y a aussi des troubles psychologiques, bien qu’ils soient souvent très gais et joyeux, ils traversent des phases où ils deviennent dépressifs, tristes, nerveux. Ce sont des personnes extrêmement sensibles et émotives. Ils ont beaucoup de mal à contrôler leurs émotions, ils ont souvent des réactions qui semblent exagérées, passant rapidement du rire aux larmes, de la tendresse profonde à l’agressivité incontrôlée. Ils peuvent facilement s’affoler face à une situation inhabituelle et perdre leurs moyens. Les efforts énormes qui leur sont demandés en permanence pour leurs déplacements et pour l’acquisition des notions