La maltraitance des enfants
INTRODUCTION
Il existe plusieurs formes de maltraitance chez l’enfant. En effet, selon l'Article 19 de la Convention Internationale des droits de l'enfant (CIDE) du 20 novembre 1989, la maltraitance renvoie à "toutes formes de violences, d'atteintes ou de brutalités physiques et mentales, d'abandon ou de négligences, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle ». Nous allons en évoquer trois. Tout d’abord, les violences psychologiques, qui sont les plus courantes mais les plus difficiles à détecter, généralement en raison du silence de l’enfant qui subit des violences verbales, des rejets, des carences affectives, un état de dénutrition ou encore un manque d’hygiène. Ensuite, les violences sexuelles, qui peuvent être de l’inceste ou de la pédophilie (punie par l’article 227-25 du Code Pénal qui condamne jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement). Pour terminer, il y a la maltraitance physique, qui se repère en fonction des lésions qu’elle entraîne (hématomes, plaies, brûlures, fractures, hospitalisations répétées...). Ces traces de coup sont souvent localisées dans des parties non visibles du corps de l‘enfant afin de ne pas éveiller les soupçons. On peut se demander en quoi cette maltraitance est un problème de santé publique. Nous allons tout d’abord développer ce contexte de violences, tout en évoquant un article de la gazette santé-social datant du 18 novembre 2014, puis nous verrons les conséquences et les solutions possibles avec les actions mises en place par des associations qui luttent contre ces maltraitances.
I. Violences + Article
Pour commencer, nous allons aborder les facteurs de risque de ces maltraitances, ainsi que l’article de la gazette santé social intitulé « Enfants maltraités : aider les médecins à « jouer leur rôle » de détection et signalement ».
Un facteur de risque est une caractéristique liée à une personne, à son environnement, sa culture ou son mode