Après avoir parlé du thème de la séparation, je vais m'attarder sur le thème de la manipulation, une des thématiques les plus présentes dans l'écrit de Charles-Ferdinand Ramu. En effet, tout au long de ce récit, Julien pourrait clairement être soupçonné de jouer avec les sentiments de la protagoniste de la manière la plus cruelle qu'il soit.. Rien que dans ces deux pages ils existent plusieurs éléments qui pourraient tous nous prouver que l'amant n'a rien d'un tendre et jeune garçon.

Déjà lorsque la pauvre Aline est encore hésitante entre son passé et l'amour, il est dit « Mais il y avait aussi de grands désirs comme des vagues qui la portaient vers Julien. ». Cette comparaison nous donne un autre aspect des sentiments de la jeune fille. En effet, les vagues sont des masses d'eau qui à cause du vent ou des courants deviennent plus forts et violents. Le fait que l'auteur compare les désirs à quelque chose de violent nous dévoile des sentiments plutôt inhabituels de la part d'Aline. Mais alors pourquoi une femme aussi calme aurait une parcelle de son âme aussi inattendue ? On pourrait clairement penser que la jeune fille n'est pas dans son état normal, qu'elle est comme manipulée.

Toutes ces suppositions peuvent être prouvées lorsqu'il est dit dans le texte : « Il lui semblait qu'elle avait les oreilles bouchées avec de la cire. ». Effectivement, la cire est du point de vue dénotatif ce qui est à l'origine des bougies. Les bougies servent à garder une flamme vivante et les flammes sont unes des choses qui symbolisent l'enfer sous terre, véritable antre du malin. Et puisqu'Aline a parlé avec Julien il y a peu, alors on pourrait dire grâce à cette phrase que le jeune garçon a manipulé la jeune femme en question et que par conséquent il est un grand manipulateur par la parole tout comme le diable qui lui apparaît comme véritable négociateur du mal dans des écrits tels que « Adam et Ève » ou le malin prend la forme d'un serpent et vient chuchoter à l'oreille de