DM de philo :

"Tous les hommes aspirent à la vie heureuse et au bonheur, c'est là une chose manifeste.", selon Aristote le désir d'être heureux semblerait être universel. Personne n'y échappe. Pourtant, il semble bien difficile à définir, et, il apparaît que si tout le monde œuvre pour son bonheur, chacun y entend un sens et des moyens différents. De manière commune, on reconnaît dans le bonheur un état de sérénité, de paix assez durable et stable. Or, le désir est traditionnellement rejeté par les philosophes classiques, tel que Descartes. Il oppose le désir au bonheur, ou du moins à la sérénité. L'être humain, ressent le désir comme une représentation forte et précise de ce qui viendrait combler un manque, le satisfaire ou améliorer sa situation. De ce fait, le désir est ressenti comme un manque, puisque l'objet dont nous avons la représentation et qui nous apporterait satisfaction est absent. Mais la maîtrise du désir peut-elle être source de bonheur ? Descartes va montrer dans son texte, que si l’on se limite à désirer les seuls objets possibles d’acquérir, nous ne seront jamais en manque, mais toujours satisfait ; ce qui est une forme de bonheur. Dans un premier temps, Descartes annonce sa maxime permettant de changer nos désirs afin de pouvoir atteindre au bonheur. Ensuite il analyse cette maîtrise des désirs. Et enfin, il reste fidele à la sagesse des anciens, en adoptant une règle morale pour s’aménager une vie tranquille.

Quelle maxime, c'est-à-dire quelle règle de conduite doit on respecter si l’on veut se rendre content ? C’est explicitement l’enjeu de cette troisième maxime de la morale provisoire cartésienne. La morale « par provision »est un ensemble de principes que Descartes se donne avant d’en élaborer une meilleure pour mener sa vie avec assurance et tranquillité. La fin d’une morale est toujours le bien, Descartes le détermine comme bonheur. La maxime du bonheur, selon lui est de faire ce qu’il faut pour être content. Il affirme que le