La minimal {draw:frame} {draw:frame} Edito En réalité la minimal n'est pas si jeune puisqu'elle est née aux alentours des années 90, cependant elle a longtemps était méconnue du grand public qui ne l'a découvert en masse que très récemment. Plus populaire en Allemagne elle nous plonge dans un nouvel optique d’écoute. C'est un style qui fait danser mais qui se doit aussi d'être écouter avec une oreille fine . Il existe beaucoup de variantes de musique électronique mais la minimale nous parle plus, même si elle s'adresse à des initiés . On la découvre généralement grâce à notre entourage connaisseur et il suffit de tendre l'oreille pour se laisser aller aux rythmes lancinants de cette nouvelle techno qui prend son envol en Europe . Enquête A la fin des années 80 à détroit est apparut une nouvelle forme de musique: la techno. En 1994 Robert Hood sort un album intitulé « minimal nation » qui reprend le style techno pour le modifier et l’épurer. Robert Hood est considéré comme le premier minimaliste. Dérivée de la techno traditionnelle, la minimale propose un tempo plus lent (de l‘ordre de 120 à A130 pbm), des variations rythmiques et séquentielles moins fréquentes, une couverture du spectre plus découpée et des basses qui s'étirent en contraste avec des percussions très brèves et aigües. Depuis le début des années 2000, on assiste à une "déferlante" minimale, partie d'Allemagne et qui s'étend dans toute l'Europe. Au fil des années la techno minimale est devenue une spécialité berlinoise. Dans cette ville se trouve les clubs les plus reconnus dédiés à la minimale. Berghain et le fameux Panorama Bar, Watergate et Weekend sont les lieux où sont régulièrement programmés les DJ les plus talentueux. Les labels les plus créatifs aujourd'hui sont le label Munus (créé par Richie Hawtin), Kompakt (mené par Michael Mayer, Juergen Paape et Wolfgang Voigt), Boxer (Frank Martiniq, Delon & Dalcan - basés à Cologne, Matzak), Cadenza