La modernité des romanciers et les limites de cette modernité
Au début du XXème siècle, on peut voir une innovation des romans par rapport à ceux du XIXème. En effet, les romanciers de début des années 1920 cherchent à tout prix à être moderne. « Tout se passe comme si les romanciers, prenant pour cible principale les réalistes du siècle précédent, s’était plu à prendre au pied de la lettre et dans leur art propre, le mot – trop fameux peut être – de Rimbaud selon lequel il faut être absolument moderne ». L’auteur de cette critique se moque en quelques sortes des romanciers des années 1920 car pour lui, le mot d’Arthur Rimbaud selon lequel « il faut être absolument moderne » n’était pas vraiment à prendre au pied de la lettre. La thèse de ce critique est que les romanciers de 1920 cherchent à tout prix à être moderne au dépend des réalistes du siècle précèdent. C’est pourquoi, je voudrais monter que malgré leur recherche de modernité les romanciers des années 1920 restent tout de même rattachés aux romans réalistes du siècle précèdent. Dans une première partie nous verrons la modernité des romanciers des années 1920 puis nous montrerons ensuite les limites de cette modernité et dans une dernière partie nous étudierons les différences qu’il existe tout de même entre ses romanciers.
Dans cette première partie, nous allons voir la modernité des romanciers des années 1920 par rapport aux romanciers réalistes du siècle précédent. Tout d’abord nous pouvons remarquer que André Gide, Virginia Woolf et Arthur Schnitzler on tous écrient des œuvres incluant des monologues intérieurs. Schnitzler dans son œuvre Mademoiselle Else, nous propose le monologue intérieur d’une jeune fille de 19ans. « Bon, réfléchir… réfléchir… Une vie humaine est en jeu. La vie de Papa. Il ne se suicidera pas, il se laissera plutôt jeter en prison. » A travers le monologue intérieur, Schnitzler nous plonge dans les pensées de Melle Else, dans ce qu’elle ressent, on y découvre une jeune femme de