La mondialisation des échanges, le Sommet de la Terre à Rio en 1992 et l’élargissement constant de l’Union européenne ont défini de nouveaux cadres d’actions pour l’aménagement des territoires. Partant de l’espace perçu et vécu des citoyens, les territoires de proximité sont aujourd’hui l’échelle prioritaire en matière d’aménagement. Ainsi, la région paraît être un cadre approprié, situé entre le local et le national.
L’étude de cas étudiée nous a permis de voir que la région en France est une réelle entité de proximité, un espace vécu et approprié. Territoire de vie, la région s’intègre dans la vie quotidienne des citoyens par des projets d’aménagements nombreux aux enjeux de compétitivité, de cohésion et de durabilité. Le conseil régional apparait alors comme un véritable acteur majeur d’aménagement.
Si la région est largement inscrite dans les politiques territoriales du quotidien aujourd’hui, force est de remarquer que le territoire régional a connu un accroissement de ses compétences. Nées en 1955, les 22 régions métropolitaines n’ont acquis leurs lettres de noblesse qu’en 1982, l’Etat, transfère alors une partie de ses capacités aux régions (mais aussi aux départements et aux communes), cette décentralisation a fait des territoires régionaux des collectivités territoriales, c'est-à-dire des entités politiques à part entière, dont les responsables sont élus au suffrage universel.
Evolutive, l’institution régionale a connu récemment en 2003 un accroissement de ses compétences ; oui désormais la décentralisation est inscrite officiellement dans la Constitution, oui les régions constituent aujourd’hui des organes névralgiques incontournables en matière de compétitivité des territoires.
Toutefois, au regard de certains de nos voisins européens (dont l’Allemagne), les régions françaises comportent des limites qu’il faudra traite
Problématique : Comment la région est-elle devenue un territoire de vie fort et compétitif ?

Plan
I La région, un territoire