Au XXème siècle, la mondialisation, qui est une mise en relation croissante des différentes parties du monde et qui se traduit par la multiplication des flux, prend une extension sans précédent et s’accélère encore après la disparition de l’URSS (1991). Les hommes s’échangent toujours plus de choses et toujours plus vite grâce à des progrès techniques considérables dans les transports et les communications mais aussi à une volonté politique de la plupart des pays du monde avec une véritable libéralisation des échanges. Nous avons à commenter deux documents sur ce thème de la mondialisation. Le premier document est une caricature de Chappatte parue dans Le Temps à Genève le 31 mars 2009. Elle traite d’une réunion du G20 à Londres qui est un groupe rassemblant les principaux pays développés (le G8) et les principaux pays émergents. La crise ébranle l’économie internationale depuis l’automne 2008 et le G20 tend à remettre en cause la souveraineté des Etats face aux économies nationales (concurrence internationale des FTN, délocalisations …). Le second document est une couverture du hors-série n°49 du magazine Alternatives Economiques parue en avril 2011. Celle-ci propose des initiatives pour changer le monde selon les principes de l’altermondialisation ou encore de la contestation du « mondialisme ». A partir de ces documents, nous nous demanderons quels sont les divers débats suscités par la mondialisation économique en précisant les acteurs intervenant dans ces débats. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la place des Etats dans la mondialisation puis dans un deuxième temps celle que prend les FTN grâce à la libéralisation des échanges. Dans un troisième temps, nous verrons que la mondialisation est fortement critiquée.

Dans une économie mondialisée, les Etats semblent être des constructions obsolètes et dépassées. Les Etats ont moins de prise sur les questions économiques, qui sont de plus en plus traitées au sein d’organisations internationales