La mondialisation économique compromet-elle toute velléité de politique économique ?
La mondialisation économique compromet-elle toute velléité de politique économique ?
Aujourd'hui, la marge de manœuvre pour prendre des décisions indépendantes dans le domaine de la politique globale a pratiquement disparu dans les pays à cause de la mondialisation et du fait de nombreux échecs de ces types de politiques. Comme cela a été le cas en France avec la politique du franc fort, elle était cohérente avec l'objectif d'une stabilisation générale des parités monétaires. Ce raisonnement s'est révélé erroné, et pas seulement à cause de l'unification allemande, au nom d'impératifs intérieurs, au sein desquels la défense de l'épargne occupe le premier rang et la Bundesbank ne concevait pas d'autre politique monétaire que celle qui lui permettrai de réévaluer régulièrement le mark.
La mondialisation peut se définir comme l'expansion et l'articulation tantôt harmonieuse, tantôt conflictuelle à l'échelle mondiale, des échanges, des liens d'interdépendance et des situations qui en découlent entre nations, activités humaines et systèmes politiques et sociaux. La politique économique peut se définir comme l'ensemble des interventions des administrations sur l’activité économique, elle peut-être conjoncturelle ou structurelle. Mais Depuis 1980 et l’ouverture du marché financier mondiale, les politiques économiques sont remises en causes par le phénomène de mondialisation.
Se profile alors le problème de savoir d’où vient cette non coexistence entre ces deux termes ainsi que de savoir si oui ou non il existe des manières de jouer avec les politiques économiques afin d’atteindre ses objectifs en contournant les problèmes que poserait la mondialisation. Il est alors possible de se demander si les politiques économiques d’aujourd’hui ou de demain ont ou auront un destin funèbre jusqu’à être proscrites de toute solution possible aux défis que rencontrent les pays actuellement. La mondialisation en effet peut compromettre toute politique économique à