Les lieux symboliques de la mondialisation. * Les métropoles mondiales (mégapoles) de premier et deuxième rang. R1 => Londres, Tokyo, New York, Los Angeles, Paris, Shangaï. R2 => Berlin, Moscow. Ces métropoles mondiales sont situées dans les trois mégalopoles du monde : mégalopolis, mégalopole européenne, TOKAÏDO. Elles abritent dans leur CBD (Central Business District) les principaux sièges des FTN. Elle rayonne sur la planète car elles ont des technopoles.

* Les littoraux des pays les plus dynamiques : le long de ces façades portuaires (Ex : la façade asiatique de Singapour => à Tokyo / façade de la dorsale européenne, « Ranstad Hollande » Rotterdam) se crée une interface dynamique.

* Les 7000 paradis fiscaux de la planète : installés souvent dans des micro-états (Andorre, Iles Caïman, Maldives) et accueillent les « pavillons de complaisance ». Un paradis fiscal est un état où les entreprises et les particuliers bénéficient d’avantage fiscaux et se livrent à des activités opaques (blanchissement d’argent sale). Ce sont les zones grises de la mondialisation.

4) Les limites critiques de la mondialisation.
La mondialisation accroit, selon certaines ONG, les inégalités entre le « Nord » et les « Suds » (ATTAC => France, OXFAM => en UK). Elles profiteraient plus à la Triade qu’aux pays du Sud. Les pays de la Triade représentent 75% du commerce mondial et se protègent grâce à un protectionnisme masqué et grâce à des subventions.
Inversement, les pays du Sud pratiquent le « dumping social » (faible salaire pour les travailleurs, pas de sécurité sociale) pour concurrencer les pays du « Nord ».
Devant ce diagnostique alarmiste, les « altermondialistes » tentent de contrer la mondialisation en bloquant les négociations de l’OMC (la réunion de l’OMC à Seattle en 1999 ; Cancun 2003). Ils peinent à opposer une autre vision du monde cohérente se substituant au monde libéral _ ils hésitent entre la contestation révolutionnaire, et des