LA MONTEE DU FN

La France souffre d’une crise de son identité.
Il a vu son électorat tellement grimper qu'il affole à droite et à gauche.
Le FN, peu habitué au succès pour ce genre d'élection, sera le trouble-fête de ces cantonales. Au premier tour de ces elections cantonales, le Front National enregistrait 15,06% des voix ( contre 24,94% pour le PS et 16,97% pour l'UMP ). Il enregistrait 11% au second tour ( contre 35% pour le PS et 20% pour l'UMP )
Le parti a donc enregistré une progression de 47% entre les deux tours des élections cantonales dans les 403 cantons où il était présent. Il est ainsi passé de 622 292 voix au premier tour à 915 279 voix au second tour dans les cantons où il concourrait. Le Front National confirme sa poussée et démontre qu'il faut maintenant compter avec lui, le parti s'impose dans le paysage politique même si il n'a pas réussi à obtenir un nombre important d'élus.
De plus, dans le cadre de l'Isère, aucun des onze candidats du FN présents dans ces 24 seconds tours ne l'emporte. Cela peut aussi être du à l'affaire Gabriac, photographié en train d'effectuer un salut nazi, ayant quelque peu plombé le scrutin.

Nous allons tout de même nous demander comment est-il possible d'expliquer la montée du FN, qui habituellement réalisait de faibles scores? Cela peut être due à une baisse importante de l'électorat de l'UMP. Si le président de la République française, Nicolas Sarkozy avait réussi à siphonner l'électorat FN en 2007, on observe aujourd'hui le mouvement inverse : Une partie de l'électorat de l'UMP, déçu du « sarkozisme » a préféré voter pour des candidats du FN, toutefois peu connus et ayant très peu fait campagne.

De plus, Seule la France est un pays d'immigration depuis près de deux siècles, formant de ce point de vue en Europe une « exception ». Elle a adopté un « model républicain », fondé notamment sur l'intégration des minorités. Ainsi les minorités « trop » importante indignent certains Français qui supportent