La mort du père père goriot
Le Père Goriot est un roman d’apprentissage écrit par Balzac en 1835. Ce roman fait parti des scènes de la vie privée de la Comédie Humaine, qui est le projet balzacien qui a pour but de décrire le plus profondément possible les recoins de la condition humaine. Ce livre raconte l’histoire mêlée du père Goriot et de sa fin, un roturier qui a fait fortune pendant la période napoléonienne et qui a tout perdu à cause de ses deux filles (Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen), et d’Eugène de Rastignac, un jeune aristocrate provincial, et de ses débuts à Paris. Le texte que nous allons étudier est situé à la fin du livre ; le père Goriot agonise et ses deux filles préfèrent assister au bal de la vicomtesse de Beauséant que d’être avec leurs père vivant ses derniers instants. Cette tirade du Père Goriot mêle le pathétique d’un père abandonné par ses deux filles et une vision critique d’une famille séparée par l’argent.
Cet extrait est un passage qui inspire au lecteur des sentiments très fort car il est, comme Rastignac, spectateur de cette fin solitaire du personnage qui a tout sacrifié pour ses filles et qui l’abandonnent. En premier lieu, le personnage de Goriot est victime d’un délire pathétique propre à l’agonie. En effet le monologue a pour but de renforcer le caractère de délire du personnage car il est associé au délire d’un homme seul ; tout comme dans la scène 7 de l’acte IV de l’Avare le monologue d’Harpagon a pour but de montrer la folie de l’avare ce monologue sert à montrer le délire du père abandonné par ses deux filles adorées. Dans la première partie du texte le père utilise beaucoup de négation pour parler de sa condition afin d’accentuer le caractère pathétique, grâce entre autre à une ponctuation forte, de cette tirade car elle montre l’inéluctabilité d’une mort solitaire et dans la pauvreté malgré les richesses et les amours passés. Dans son délire Goriot se comporte comme un Christ de la paternité qui a tout