La mort généralités, datation et entomologie médico-légale.
II. La datation de la mort
III. La putréfaction
IV. L’entomologie médico-légale I. La mort : généralités
D’après la circulaire du 21 janvier 1991 et le décret du 2 décembre 1996, la mort se caractérise par 3 critères :
- absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée
- absence de tous les réflexes du tronc cérébral
- absence totale de ventilation spontanée.
Dans le temps, la non réaction à la brûlure d’une bougie sur un orteil ou le miroir que l’on portait devant la bouche et qui ne se ternissait pas, signait l’arrêt de mort.
Il régnait la peur d’être enterré vivant. Peur concrète, puisqu’à l’occasion de certaines exhumations l’ouverture du cercueil permettait cette vision cauchemardesque d’un intérieur labouré par les ongles du «mort vivant» qui tentait de s’échapper. Au XIXe siècle, certains ont même eu l’idée ingénieuse d’une clochette que l’on pouvait agiter depuis l’intérieur du cercueil pour signaler son réveil.
En France tout docteur en médecine est apte à signer un certificat de décès qui est ensuite enregistré officiellement à la mairie. Il doit aussi diagnostiquer la mort, l’authentifier et être capable de dire si elle est d’origine naturelle ou suspecte.
II. La datation de la mort
La datation du moment du décès est fondamentale dans une enquête judiciaire quelle que soit la cause de la mort, quand elle n’a pas eu de témoins directs et fiables.
D’une façon générale, il n’existe pas de méthode unique permettant de dater précisément la mort mais, d’après le sciences criminelles, «l’intervalle post-mortem peut être évaluée sous forme d’une dictionnaire des fourchette de temps qui est d’autant plus précise que l’examen du cadavre s’effectue peu de temps après la survenue du décès».
Datation de la mort par la température.
Après la mort, la température du corps baisse progressivement pour parvenir à un équilibre avec la température de l’environnement. Ce refroidissement s’effectue en trois