La mort intime
Côtoyant constamment des patients, l’infirmière doit apprendre à ne pas faire preuve de réductionnisme ; savoir qu’on a en face de soi un être humain et non pas un simple organisme comme la médecine occidentale le préconise. Nous nous devons de prendre conscience qu’un patient vit une épreuve très difficile et qu’il est avant tout une personne et pas un « numéro ». Dans l’accompagnement des malades en fin de vie, je trouve qu’il est important d’insister sur le toucher, c'est-à-dire l’échange qu’il peut y avoir lors des soins, juste en touchant la main ou le visage du patient. Marie Hennezel a fort insisté sur l’importance du toucher, ce qui m’a interpellé car certaines infirmières le prennent à la légère en pensant que se sont de simples détails.. C’est en effet dommage, car pour la personne mourante le contact humain est essentiel. Un simple toucher peut être prit pour un signe d’affection, ce dont à essentiellement besoin un patient en phase terminale.
Notre profession oblige qu’on apprenne au patient à s’exprimer car la mort n’est pas une chose qu’on voudrait traverser seul, le réconforter, l’écouter, le soutenir, lui montrer qu’on est là pour lui et ainsi l’accompagner jusqu’au bout. Après toutes ces conversations qu’on aura échangées avec les patients, on se rendra compte que ceux-ci expriment souvent leurs derniers souhaits. Pour ce faire, il