La musique comme outil de la politique
La musique, simplement un élément de plaisir pour beaucoup de personnes, peut aussi jouer un rôle social, anthropologique et politique, soit positif pour qu’on puisse célébrer l’identité de groupes, soit négatif comme un outil cynique de la répression.
D ’une côté la musique peut servir à représenter le caractère, même des espoirs, d’un groupe. Il y a beaucoup d’exemples, de la Marseillaise dans le développement d’un état républicain à l’Internationale pour promulguer l’idée de communisme. La musique agisse comme un emblème puissant.
De plus, la musique peut aider à former l’identité des groupes, de s’exprimer d’une manière inoubliable, de renforcer un sentiment de solidarité, et d’augmenter le niveau d’embauche. Chaque culture donne des exemples, de pop contre la guerre au Viet Nam à la musique raï algérienne à la chute du mur de Berlin accompagné par le violoncelle de Rostropovich.
De l’autre côté la musique a été exploitée pour des raisons horrifiques. Dans les camps de mort les Nazis ont formé un orchestre de musiciens juifs qui avaient dû jouer des pièces pendant que les victimes de la Shoah avaient dû entrer dans les ‘douches’ où ils ont trouvé la mort. La musique était un instrument rituel de manipulation (en soudant le groupe) et d’humiliation (par l’audition forcée d’airs aimés pour des raisons allemandes sadiques).
De la même façon, même si moins sérieusement, la musique, incessante est agressante, est utilisée pour la manipulation des consommateurs dans les centres commerciaux et autres endroits où on ne peut pas échapper de son influence maline.
En conclusion l’utilisation de la musique contribue aux identités, à la haine, et aux désirs par un processus dynamique qui est toujours en train de