La mystique, à quoi ça sert ?
Introduction
Délimiter le sujet : Ce qu’est la mystique
De nos jours, les croyances les plus folles ont cours, les mythes les plus antiques reprennent vigueur, les tentations les plus sacrilèges sont suivies. L’homme rebâtit la tour de Babel : il tente d’atteindre le ciel par ses propres forces. C’est spécialement vrai dans le domaine de la spiritualité, qui constitue souvent un rayon assez vaste des librairies, et où l’on peut trouver à peu près tout et n’importe quoi, même de bonnes choses, en cherchant bien.
Nos contemporains sont confortés en cela par deux choses : la perte de la connaissance de la mystique chrétienne, et de ses fondements, et l’arrivée sur le marché de divers courants d’inspiration orientale à la mode depuis les années 1960s, et ré-actualisés par les mouvements New Age. On fait croire à l’homme qu’il fait naturellement partie du divin (ce sont les thèses bouddhistes ou hindouistes). En théologie moderne, il y a quelques dizaines d’années était apparue la thèse du désir naturel de voir Dieu, selon laquelle la nature humaine, prise en tant que telle, comporte un désir naturel de voir Dieu, désir naturel qui donc ne peut pas être vain, puisque rien n’est vain dans la nature, et donc tout homme doit voir Dieu.
En fait, l’homme, par nature, n’est que ouvert au divin, capable de le recevoir et de communiquer avec lui, à condition que le divin, à condition que Dieu se manifeste. On nous fait croire que nous pouvons trouver le divin au plus profond de nous-mêmes, que nous pouvons nous éveiller à notre propre nature divine, qui est alors impersonnelle, (le grand tout dont je vous parlais), que nous pouvons prendre conscience de notre divinité. Les courants new-age sont dans cette ligne.
Dans ce cadre, de recherche de la supposée essence divine de l’homme, intervient le mysticisme oriental. Je vais expliquer, dans quelques instants, l’idée orientale de la mystique.
D’abord la définition :
Il est