La médecine de l'Antiquité à la Rennaissance
Ainsi, de l’Antiquité à la fin de la Renaissance, les connaissances médicales, qui se sont considérablement développées, ont favorisés la lutte contre les maladies dans des sociétés très marquées par la mortalité infantile et la faible espérance de vie.
Néanmoins, nous pouvons nous interroger sur les facteurs d’évolution de la médecine. Ainsi, nous allons découvrir époque après époque, de l’Antiquité à la Renaissance en passant par le Moyen-Age ces différents facteurs d’évolution vus de l’Occident.
Table des matières
L’Antiquité
L’Antiquité
La médecine grecque :
La médecine grecque :
Les Grecs anciens comptaient de nombreux dieux et demi-dieux pour guérir (ou engendrer des maladies…) : Jupiter (ou Zeus), son fils Apollon (ou Phoïbos), le dieu de la médecine Esculape (ou Asclépios, fils d’Apollon et Coronis, qui avait le don de guérir tous les maux), ses filles, la déesse de la santé Hygie (ou Hygieïa) [ hygiène] et Panacée (« celle qui guérit tout »), puis le centaure Chiron, qui enseignait la médecine et pratiquait même la chirurgie.
Souvent, Hippocrate est considéré comme le père de la médecine en Occident. Plus exactement, il fait partie des savants qui, bien avant lui, dissociaient déjà la médecine de la magie : ce sont les philosophes naturalistes.
Hippocrate avait formulé l’une des bases de la médecine antique : les principes de la théorie des Quatre Humeurs. Ainsi, selon lui, la santé (de l’esprit et du corps) est fonction de l’équilibre des quatre humeurs dans le corps : le sang, le phlegme [lymphe1], la bile jaune et la bile noire [atrabile2]. Ces humeurs correspondent également aux quatre éléments : le feu, l’air, la terre et l’eau. Ils se voient à leur tour attribuer une qualité propre : chaud, sec froid et humide –