La médecine hippocratique
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La Médecine Hippocratique constitue un grand pas dans la connaissance par rapport à ses prédécesseurs et contemporains. Elle a orienté de façon décisive la médecine en la séparant de la pratique magique, religieuse et empirique (basée sur l’observation des phénomènes et sur la méthode d’essai et d’erreur, plus centrée sur les applications pratiques que sur la théorisation médicale) et de la philosophie, en faisant d’elle une connaissance technique. La Médecine Hippocratique est à l’origine d’une conception scientifique de la médecine universelle. Elle naît au Ve siècle av J-C. Hippocrate nous enseigne qu’il n’y a pas de maladies, mais on ne peut pas dire comme on le dit si souvent qu’il n’y a pas de maladies mais des malades. En effet, il s’agit de la maladie en tant que processus. Les maladies en tant que telles sont des entités nosologiques théoriques. Ses bases reposent sur une observation méticuleuse de l’homme et de son milieu, sur un raisonnement qui essaie d’expliquer les effets par leurs causes et l’appréciation de phénomènes similaires et opposés (analogie et polarité), ce qui a donné à la médecine une base rationnelle. Hippocrate s’est servi de ses sens et de sa raison comme seuls instruments diagnostics. Il a commencé la pratique clinique près du lit (Klina) du malade et a répété plusieurs fois les observations jusqu’à connaître les signes distinctifs de chaque syndrome. Hippocrate a été appelé le père de la médecine et le meilleur des médecins. Il était contemporain de Sophocle et d’Euripide, connus pour leurs tragédies, Aristophane, pour ses comédies, et de Socrate et Platon, entre