La Mémoire de la Grande Guerre

Sommaire I – La Mémoire intime de la Guerre ………………p-3

II – La Mémoire officielle de la Guerre ………….p-5

1) La commémoration du 11 Novembre …………………….p-5

2) Etude du Patrimoine local : le monument aux morts de Varennes-Changy ………………………………………….p-7

III – La Mémoire Artistique de la Guerre ……….p-9 1) « Joyeux Noel » de Christian Carion ………………………p-9

2) « Un long Dimanche de fiançailles de Sebastien Japrisot.p-11

3) « Willie McBride » d’Eric Bogle……………………………p-12
I – La Mémoire intime de la guerre

N’ayant aucun ancêtre disparu au cours de la Première guerre Mondiale, j’ai lu Paroles de Poilus de Jean-Pierre Guéno et j’ai retenu deux des lettres m’ayant le plus marquée.

.D’abord, celle René Jacob, originaire de Bussy-en-Othe dans l’Yonne qui était Sergent dans le 346ème Régiment d’Infanterie. Il était boulanger et laissa derrière lui sa femme et ses trois enfants dont le plus vieux était âgé de seulement huit ans. Il disparu le 24 Août 1916 à Verdun, abattu par les allemands.

« 1915, Comment décrire ? Quels mots prendre ? Tout à l'heure nous avons traversé Meaux, encore figé dans l'immobilité et le silence, Meaux avec ses bateaux-lavoirs coulés dans la Marne et son pont détruit. Puis nous avons pris la route de Soissons et gravi la côte qui nous élevait sur le plateau du nord...
Et alors, subitement, comme si un rideau de théâtre s'était levé devant nous le champ de bataille nous est apparu dans toute son horreur. Des cadavres allemands, ici, sur le bord de la route, là dans les ravins et les champs, des cadavres noirâtres, verdâtres, décomposés, autour desquels sous le soleil de septembre, bourdonnent des essaims de mouches; des cadavres d'hommes qui ont gardé des pauses étranges, les genoux pliés en l'air ou le bras appuyé au talus de la tranché; des cadavres de chevaux, plus douloureux encore que des cadavres d'hommes, avec des entrailles répandues sur le sol; des cadavres qu'on