La naissance du capitalisme
Nous allons explorer trois thèses sur la naissance du capitalisme : la première est celle de Max Weber. Selon lui, le capitalisme est né de l’esprit protestant, puis celle de Jacques Attali qui dit la même chose mais il pense que le capitalisme est né de la culture des populations juives. Enfin, la théorie de Braudel qui place la naissance du capitalisme en Italie et que le problème de naissance du capitalisme est très complexe et que l’on ne peut pas en fournir une origine univoque.
Ce qui est important dans ce chapitre est moins le côté historique mais plutôt que l’on va peut être découvrir à travers le problème de la naissance du capitalisme, ce qu’est réellement ce capitalisme.
I- La thèse de Weber : « analyse de ce que pensent les individus ».
Weber est un sociologue allemand, fondateur de la pensée et de la sociologie moderne (libérale au sens le plus large et non marxiste, deuxième fondateur de cette pensée). Ce qui oppose Marx et Weber est que chez Weber on met en avant l’individu (on appelle sa méthode l’individualisme) alors que chez Marx on met en avant le matérialisme. C’est la définition de l’état fournie par Weber que l’on continue à utiliser comme la meilleure : « l’état c’est le détenteur du monopôle de la violence légitime ». Il est connu pour son œuvre, l’éthique protestante du capitalisme, 1905. Dedans il analyse 2 modèles : il parle du protestantisme et du catholicisme pour découvrir le point de départ du capitalisme. Il a été inspiré en constatant qu’en Allemagne les populations protestantes sont plus riches que les catholiques, qui se côtoient. Il a alors découvert que le protestantisme met beaucoup en avant l’enrichissement personnel, d’où nait le capitalisme. Dans la tête de Weber, le capitalisme est un état d’esprit et non pas un système comme le pense Marx. Définition du capitalisme selon Weber : c’est un état d’esprit fondé sur la quête du gain par l’échange se produisant de manière pacifique.