La naissance du funk carioca
Introduction
Le début de l’histoire du Funk carioca a comme caractéristique principale la présence des styles musicaux produits par les noirs nord-américains. D’après l’anthropologue Facina[1], à la fin des années Soixante et début des années Soixante-dix, la musique noire représentée par l’icône James Brown et par les rythmes Funky[2] ont impulsé la naissance d’une nouvelle type de fête : le baile Funk carioca. Ces fêtes ont surgi au Brésil pendant les années Soixante-dix et ils étaient commandés par avant-gardistes comme les DJs Ademir Lemos, Big Boy ou les organisateurs Dom Filó, Mister Funky Santos, d’entre autres. Ces célébrations mélangeaient des messages de conscientisation noire, influencés directement par la vague Black Power. Passionné par la musique nord-américaine, un publique massive et fidèle se formait dans la périphérie de la ville. Dans les années Quatre-Vingt, la Soul Music[3] a perdu de l’espace pour l’arrivée du rythme Miami Bass[4] qui a conquis les jeunes pauvres de Rio de Janeiro. Le chapitre présent est structuré en quatre parties: la première va se dédier à établir un panorama de l’influence du mouvement noir nord-américain dans la ville de Rio de Janeiro aux années soixante-dix. La question de l’identification brésilienne avec le discours Black Power sera analysé ici à travers deux auteurs : Stuart Hall avec son concept de « hybridisme » et Canclini à travers la notion de « reconversion culturelle». La deuxième partie propose relater les années quatre-vingt qui dans la ville de Rio, spécialement dans la péripherie. Encouragés par le rythme du Miami Bass, le publique des bals ont crée leurs propres chansons à partir de la sonorité des musiques nord-américaines: de cette façon les premiers pas furent déclenchés pour la réalisation du mouvement Funk Carioca. Le débat proposé par les deux auteurs cités