Aristote ne conçoit pas la cité sans la présence de l'homme. L'homme est selon lui un "animal politique" qui participe à la vie publique, l'homme se définit avant tout par son existence politique.

I- LA NAISSANCE DE LA CITOYENNETÉ

En Grèce Archaïque, le pouvoir est centralisé dans les mains du roi. Société tripartite divisée entre des fonctions productives: guerre, prêtes ayant en charge l'administration de la justice et de la religion. Pouvoir entre les mains des prêtes, fondement du droit est d'abord religieux.
A l'époque de la royauté, à Rome, confusion entre Droit / Religion. En Grèce au cours des 7e et 6e siècle, il y a eu un mouvement de démocratisation du pouvoir exercé par l'Agora. Les décisions du gouvernement sont prises par les citoyens dans l'Agora indépendamment des trois classes sociales. Il n'existe plus qu'une seule catégorie: les citoyens. Selon Aristote, la cité est une sorte de communauté et correspond à la participation commune des citoyens à un système de gouvernement. La cité est formé d'un territoire et d'une population + une volonté commune des citoyens de se placer sous une loi commune. Les membres de la cité de la communauté politique jouissent de droit politique plus ou moins étendus qui leur permettent de concourir au gouvernement, de participer à des assemblées et à la magistrature. La cité forme un tout, on ignore à cette époque la notion de droit individuel. Pour Aristote, l'homme est un animal politique, il est fait pour vivre au sein d'une cité. Pas d'existence en dehors de la cité.

II- L'OBTENTION ET LA PERTE DE LA CITOYENNETÉ
1- L'obtention

En Grèce, il faut être un homme de 18 ans, né de parents athéniens unis par un mariage légitime. Il faut être inscrit au DÈME, réaliser le service éphébique (service militaire). Le DÈME vérifie l'âge du postulant à la citoyenneté et vérifie son appartenance à une famille pouvant transmettre la citoyenneté. Assemblée des démotes votent l'octroie de la citoyenneté. Puis, le