La nature et la guerre, bergson

703 mots 3 pages
Ce texte comprend trois parties qui forment un mouvement vers la dernière affirmation: "La guerre est naturelle". Dans la première partie, jusqu'à "lui-même", Bergson affirme que, au contraire de l'animal à qui la nature a fourni des instruments dès la naissance, (les griffes, les crocs...), l'homme a reçu seulement une intelligence fabricatrice qui le destine à construire ses instruments lui même après les avoir inventés. Dans la deuxième partie Bergson, par un raisonnement, assure le passage nécessaire de la première partie à la dernière phrase qui est sa conclusion: la notion de propriété rattache l'instrument à l'homme qui l'a fabriqué, tant qu'il le tient dans sa main. Par le "mais" l'auteur introduit une restriction à l'adverbe nécessairement: en effet, puisque l'instrument n'est pas attaché à la main qui le manie, la liaison peut être rompue, ne serait-ce que parce que le travailleur oublie l'instrument d'emporter son instrument. Le vol est donc toujours possible, d'autant plus que la paresse naturelle de l'homme le pousse à s'emparer de l'instrument tout fait, ce qui lui économise l'effort de le fabriquer. Par "surtout", Bergson attire notre attention sur l'extension de la propriété de l'instrument, par exemple la charrue, au terrain qui est cultivé par l'instrument. Le groupe s'estimera donc possesseur non seulement de ses armes mais de la forêt dans laquelle il chasse, non seulement de son hameçon mais du lac dans lequel il pèche, non seulement de sa charrue, mais des champs qu'il cultive. "Dès lors" introduit la guerre comme une conséquence nécessaire de la propriété: "il faudra", cela sera nécessaire de se défendre si on est attaqué, de se battre, de faire la guerre. Dans la dernière partie Bergson résume les acquis de son argumentation: l'origine de la guerre n'est pas dans "les bonnes raisons" que l'on se donne comme de libérer les peuples, mais dans la propriété des instruments et de la matière que la collectivité travaille. La structure naturelle de

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