La neutralité de la monnaie dans les théories économiques
Dissertation économie monétaire et bancaire
La neutralité de la monnaie dans les théories économique
A l'heure actuelle où l'on parle de refinancement bancaire, d'injection de liquidités dans l'économie tel qu'a été récemment le « quatitative easing 2 » aux Etats-Unis afin de soutenir la croissance et éviter la déflation, on est en droit de se demander quelle est la place de la monnaie dans le circuit économique. As-t-elle une réelle importance? C'est pour cela que nous allons étudier les différentes approches des économistes vis à vis de celle ci. Nous allons analyser la neutralité ou non de la monnaie. selon les différentes théories économiques. Nous mettrons donc en opposition deux approches, l'une selon laquelle la monnaie est neutre, autrement appelé l'analyse dichotomique et l'autre où celle ci ne l'est pas.
Nous allons donc commencer par étudier l'approche dite dichotomique. On peut distinguer des grands courants à l'intérieur de celle ci. Tout d'abord les classiques, donc par suite, les néoclassiques. Puis viendra ensuite le courant de Irving Fisher, donc celui de la théorie quantitative de la monnaie qui sera prolongé par l'école de Cambridge. Et pour finir , les monétaristes dont le chef de file est Friedman.
Les classiques ont une vision de la monnaie neutre, en effet pour ceux ci, les agents ne détiennent de la monnaie que pour effectuer une transaction. Jean Baptiste SAY dit de la monnaie qu'elle est « un voile sur l'économie » pendant que John Stuart Mill dit d'elle qu'elle est « insignifiante ». Ceux ci distinguent en effet une sphère réelle et une sphère monétaire qui sont complètement indépendantes l'une de l'autre. Pour eux en effet, la monnaie va influencer le niveau des prix mais pas la production.
Walras, dans l'idéologie néoclassique, va considérer la monnaie comme un instrument des échanges et lorsqu'il va théoriser son équilibre général, il ne va pas prendre en compte la monnaie, celle ci sera juste une