La neutralité de la monnaie
L'hypothèse de JB Say, en 1805, est la plus importante :"Le voile monétaire ne fait que masquer la réalité des échanges. Les produits s'échangent contre des produits, puisqu'ils se servent mutuellement de débouchés".
Cela est encore plus nettement formulé par John Stuart Mill en 1848 : "Tous les échanges sont en substance et en réalité des trocs".
L'économie avec monnaie fonctionne de la même façon que l'économie sans monnaie. La monnaie ne change rien quant au fonctionnement de l'économie.
Cela sous-tend une deuxième hypothèse, selon laquelle la monnaie n'est pas une réserve de valeur, ce qui explique sa neutralité.
Selon Say ce sont les produits qui s'échangent contre les produits. Les prix relatifs se forment sur les marchés des biens, tandis que le niveau des prix dépend de l'offre de monnaie (si la masse monétaires augmente, les individus chercheront à utiliser le surplus de monnaie et donc vont augmenter leur consommation .Donc la monnaie a une influence sur les variables nominales, mais elle n’a pas d’influence sur les variables réelles. B) Irving Fisher : la théorie de la monnaie
A) La limite et critique de la neutralité A) Keynes : une monnaie active
Pour les keynésiens la monnaie n’est pas neutre, selon lui la monnaie est active pour la production. Une augmentation de la masse monétaire n’a, selon eux, pas pour seul effet de provoquer une hausse des prix.
Au contraire, selon les keynésiens la création monétaire répond a la demande des agents économiques: elle pré finance la production, ce qui conduit à une redistribution de revenu supplémentaire permettant de dégager par la suite une épargne destiner à financer l'investissement, ou a consommer et augmenter la production.
Pour les Keynésiens, la monnaie est active parce que les individus expriment une demande de monnaie pour elle-même qui sera fonction du taux d’intérêt.
Selon Keynes, les