La neutralité l'accompagnement en travail social
Neutralité : l’accompagnement en travail social
L’accompagnement en travail social est considéré comme étant a méthodique car il n’y a pas de rigueur dans celui-ci. Pourtant il me semble qu’en tant qu’éducateur nous avons recours à diverses méthodes et que nous devons même par moment devoir en adapter certaines afin de répondre à l’éthique de notre métier qui est la singularité de la personne.
Tout d’abord l’accompagnement est un processus qui donne aux personnes en situation de handicap les possibilités d’améliorer leur niveau de fonctionnement au sein de la communauté. Il respecte cinq principes : * Il répond à une demande individuelle par la personne ou si elle ne peut la formuler par son représentant légal ou la personne qui en a la charge. Cela nécessite une clarification de la demande et des choix qui en découlent ainsi que la mesure du degré d’implication du bénéficiaire, celui-ci doit devenir le moteur du processus d’accompagnement. * Il convient de vérifier si la demande ne peut-être rencontrée par des services communautaires. * L’accompagnement ne se fait que sous l’unique mandat de la personne en situation de handicap. Cela nécessite une clarification de la demande et des choix qui en découlent ainsi que la mesure du degré d’implication du bénéficiaire, ce dernier devant idéalement devenir le moteur du processus d’accompagnement. * Il se construit au départ d’une analyse de l’aidé et de sa famille. * Il valorise les potentialités de l’aidé et de sa famille et implique au maximum l’aidé et sa famille ainsi que les proches.
En tant qu’éducateur nous utilisons la méthode de valorisation des rôles sociaux de « WOLFENBERG » qui s’applique auprès des populations qui sont habituellement prises en charge ou accompagnées par des structures de services, on peut faire l’hypothèse que plus une personne risquant d’être exclue et dévalorisée socialement est en mesure de se percevoir et de