la neutralité
Sujet : « La neutralité sert toujours l’oppresseur, jamais l’opprimé. » Il est toujours difficile de savoir comment se positionner face à un problème c’est pourquoi on adopte souvent la neutralité par facilité. Elle peut être choisie par un état lors d’une guerre ou tout simplement par quelqu’un qui désire ne pas s’impliquer. La neutralité peut donc être d’ordre géopolitique ou philosophique. On peut dès lors se demander si ce choix peut être qualifié de faiblesse et en quoi il serait bénéfique pour un quelconque oppresseur. Un choix de neutralité peut d’abord être qualifié de faiblesse et la position de la Belgique lors de la guerre de 1940-1945 en est un parfait exemple. Lorsque la guerre a éclaté, l’Allemagne voulait pénétrer en France et le meilleur moyen fut de passer par la Belgique et ce même si c’était un état déclaré neutre. La Belgique fut donc obligée de se défendre mais n’attaqua pas étant donné qu’elle se voulait neutre. Ce choix ne plut pas aux Français qui auraient désiré l’envoi de troupes belges pour les aider. Si les Belges avaient pris position en faveur de la France dès le début, les Allemands n’auraient surement pas pensé si facilement aller prendre Paris car les troupes Franco-belges les auraient bloqués à la frontière belge. La neutralité dans ce cas fut nocive pour les Français qui étaient ici les opprimés et bénéfique pour les Allemands qui ont pu s’approcher plus facilement de leur but même s’ils n’ont pas gagné la guerre. Néanmoins, lors de cette même guerre la Suisse qui tout comme la Belgique était neutre, fut épargnée par les Allemands. Contrairement aux belges, les suisses ne furent pas attaqués par l’Allemagne. Celle-ci aurait très bien pu vouloir passer par la Suisse étant donné que les troupes françaises bloquaient le passage à la frontière avec l’Allemagne. En effet, si la neutralité de la Suisse