La notion d'espece
Cependant, du point de vue biologique, une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l'espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d'une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif. La définition biologique de l’espèce est cohérente avec la théorie de l’évolution.
En effet, ces deux définitions sont en contradiction puisque en tenant compte de la définition typologique, l’âne et le cheval, les populations des Goélands argentés, les espèces jumelles et les différents chrysoperles appartiendraient aux mêmes espèces. Or l’âne et le cheval ne peuvent donner des descendants fertiles, les populations 1 et 7 des Goélands argentés ne peuvent produire des petits, les espèces jumelles sont incapables de donner des descendants viables et enfin les chrysoperles bien qu’ils soient totalement identiques des études génétiques menées montrent des différences significatives dans leur ADN. Donc, conformément à la définition biologique de l’espèce, ils ne sont point de la même espèce.