L’hôpital d’Anjanamasina… Au 18, la fuite « …C’était le mois de février 2008. J’étais encore marié à l’époque, j’avais une radieuse et jolie femme appelé Perpétue. En fait nous n’étions pas encore mariés et on ne vivait pas ensemble, mais je la considéré déjà comme ma future épouse. De-même je ne vivais que d’un salaire médiocre de serveur et je gagnais à peine 1cent mille franc par moi. Or Perpétue, elle, était une riche héritière de famille qui vivait aisément. On s’aimait beaucoup mais jamais je ne lui ai dit que j’étais pauvre à ce point. », disait Benja Be Kapoka. « Vous n’avez aucun problème, mais qu’est-ce que vous faites ici ? », disait le psychiatre Jean Ralaimongo. « Ne meuglez pas s’il vous plait, sinon je sortirais de ce pas ! » répliqua le pauvre fou. C’est alors qu’il se mit à se lever et bouger dans toute la pièce du cabinet en se moquant de la tête du docteur en faisant des meuglements très stupide: « Mon, Mon… ! ». Quelques secondes après Benja prit un stylo et voulu l’enfoncer sur les bras de Mr Jean pour faire jolie se disait-il. « Eh ! A l’aide ! Donné ah ! Où es-tu ? Il veut me l’enfoncer dans le bras ! », hurla Jean. Soudain Donné, le gardien de l’asile, arriva en se marrant et demande qu’est-ce qu’il veut enfoncer sur son bras, il aperçoit alors le fou prêt à enfoncer un stylo direct dans les biceps de Ralaimongo. Voulant éviter ce massacre Donné chante une chanson de scout pour amadouer Benja : « Dzamala, Dzamala… » Benja se calme alors et continue : « Dzamala no antsohina hoe Kaya ! ». Benja fut ramené dans sa cellule, on le fit manger des calment et il dormit comme un loir en hiver. Jean demanda alors à Donner d’essayer de lui demander ce qui lui est arrivé pour atterrir au dix-huit.
Cocorico ! Le réveil du matin sonna aux oreilles du pauvre Benja. Ca faisait trois mois qu’il était ici. Il ramassait à chaque fois quatre boites de conserve Nestlé à sept heures du matin une raison quelconque, mais c’est le deuxième jour d’approche.