La nouvelle calédonie
Le colonisation de la nouvelle calédonie
Au tout début de la colonisation, soit de 1853 à 1860, la Nouvelle-Calédonie fut rattachée administrativement aux Établissements français de l’Océanie, c’est-à-dire à la Polynésie française (Tahiti). En 1853, un décret du gouverneur Guillain imposa l’enseignement du français dans les écoles du nouveau territoire, mais ce ne sera qu’en 1863 que le gouvernement colonial interdira l’enseignement de toute autre langue. On peut croire que cette mesure était destinée avant tout à arrêter net l’influence de l’anglais en Nouvelle-Calédonie, car les langues mélanésiennes et le bichlamar n’étaient pas vraiment en situation de concurrence avec le français, comme c’était le cas de l’anglais.
Le peuple kanak
Lors du recensement de 2009, 99 078 personnes se déclaraient comme kanakes (à quoi peuvent s'ajouter certains des 12 177 individus qui ont préféré se définir comme « Calédoniens »), soit 40,34 % du total des habitants du territoire. en 1853, la population kanak est estimée à 100 000 personnes. En 1920, il n’en reste que 20000.
La grotte d'ouvéa le 5 mai 1988 l’armée française attaque la grotte d’Ouvéa occasionnant 21 morts
jean-marie djibaou
Jean-Marie Tjibaou est un homme politique néo-calédonien, dirigeant indépendantiste kanak (né à Tiendanite, dans la commune de Hienghène en Nouvelle-Calédonie le 30 janvier 1936 — mort à Ouvéa le 4 mai 1989).
En juillet 1983, il participe, pour le Front Indépendantiste, à la " table ronde " de Nainville-les-Roches, avec, entre autres, Jacques Lafleur.
Novembre 1984,