La nouvelle gestion publique
Introduction :
Origine dans les idées néolibérales dès la fin des années 80.
Objectif : mettre fin à des formes d’état providence jugées illégitimes et productrices d’effets antiéconomiques.
Etendue du mouvement : Grande-Bretagne thatchérienne, aux États-Unis sous Reagan et Clinton, dans la Hollande démocrate-chrétienne de Lubbers, sous les gouvernements travaillistes de suède et de Nouvelle-Zélande, Allemagne et France.
Point commun de ces réformes : chercher à introduire des marchés ou des quasi marchés au sein des institutions de l’Etat providence BUT : renforcer l’efficience.
Emergence de la NGP : conjonction de 4 phénomènes : 1. Problèmes vécus sous un mode dramatique (dette publique, déficit commercial, délocalisation de la production) 2. Hégémonie (=pouvoir dominant) progressive d’un corpus d’idées néolibérales et managériales 3. Réseaux d’experts offrant des solutions toutes prêtes à vendre 4. Responsables politiques qui trouvent là une opportunité à exploiter
Concept : « Gouverner avec suffisamment de recul ».
Ambitions : monopole marché ; contrainte administrative diversité ; administration irresponsable administration responsable. Efficience, satisfaction et équité.
Problème théorique : critique radicale du modèle bureaucratique wébérien.
Postulat : l’introduction de mécanismes de marché est la meilleure manière de produire de l’efficacité et de l’efficience au sein des états providence.
Principes et variantes de la NGP
Point de départ : dramatisation des dysfonctionnements de l’organisation administrative traditionnelle dans les secteurs fournisseurs de services. Les États Providences doivent être profondément réformés en raison de leurs effets pervers : * Extension démesurée dépourvue d’évaluation des prestations sociales et désincitation au travail * Ils minent le sens des responsabilités de la famille et de l’effort. * Efficacité par rapport aux