La Nouvelle Heloise
L’auteur remet en cause dans ce texte, l’aspect négatif du désir, en approuvant que celui-ci ne nous fasse pas forcément souffrir. Au contraire, Rousseau voit le désir comme un ensemble de choses positives essentielles à notre bonheur. Ce texte s’organise en trois grandes parties. Dans un premier temps, de la ligne 1 à la ligne 3, il nous exprime que le bonheur est dans le désir plus que dans la possession de ce qui est désiré. Dans un second temps, de la ligne 3 à la ligne 10, il rappelle ce qu’est le désir lui-même et montre que l’homme est fait pour désirer. Enfin, de la ligne 10 à la ligne 13, Rousseau fait l’éloge d’un monde imaginaire. Ce texte est une apologie du désir.
« Malheur à qui n’a plus rien à désirer » est une citation célèbre de Rousseau.
En effet si une personne n’a plus le moindre sentiment de désirer alors cette personne n’est pas heureuse car seul le fait de désirer procure la vie heureuse. Un homme sans désir est un homme qui n’a pas de but vers lequel tendre afin de donner du sens et du piment à sa vie. Le véritable bonheur n’est pas celui qu’on croit, ce n’est pas celui produit lors de la possession de l’objet désiré. Le véritable bonheur est dans l’attente, dans l’espérance c'est-à-dire dans le désir. Selon l’auteur, avec l’extinction du désir « on perd tout ce qu’on possède » ; c’est donc renverser l’opinion commune. Cette phrase est paradoxale car que peut perdre celui qui désir, c'est-à-dire celui qui ne possède pas encore ? Il ne peut rien perdre. D’après Rousseau, désirer c’est viser la