La nouvelle éconologie politique
Rareté malthusienne à nouveau pertinente. Nécessité de définir une pô dépassant les deux visions : ultra-libéralisme prônant sans limite l’auto-régulation du marché => aucun choix pô, pb démocratique ; et progressisme prônant un ralentissement économique qui ne ferait que stabiliser le problème écologique sans proposer de réelles solutions.
I/ L’économie finie : de la rareté à l’épuisement
Peu à peu CR pop pose question de la satisfaction des ressources de toute la population. C’est ce que Malthus avait exprimé de manière alarmiste : pour lui, il fallait limiter les naissances de manière urgente sans autre possibilité. Ne prend pas en compte le progrès technique, ni la chute de la mortalité…
« Nous vivons sur une terre dominée par l’Homme »
« Nous changeons plus vite la planète que nous ne la comprenons. », Vitousek
Pour Ricardo : théorie de la rentre décroissante des terres : en gros, on exploite les terres les plus productives, puis avec le temps et l’exploitation de moins en moins => de moins en moins de ressources quand la pop croît = théorie des rendements décroissants. Ne prend pas en compte le progrès technique. Pour Jevons : loi des rendements d’échelle constants : avec progrès technique on augmente le K dans le mm rythme que la pop => satisfaction stable des ressources. Il y a un problème avec le niveau de vie stationnaire par tête et aucune évolution de la pauvreté. Epuisement des ressources, avec réchauffement climatique etc = prise en compte de la pollution (1972 = rapport Meadows). Certains prônent un ralentissement de la CR voire une déCR. Problème de la satisfaction des besoins absolus et relatifs ! Deux autres solutions : retarder l’état stationnaire avec le progrès techniques = court terme… Ou penser, à la manière de Keynes, que les besoins absolus de l’homme sont presque satisfaits et donc que la CR va s’arrêter d’elle-même grâce à l’intelligence humaine qui ne prendra pas en compte les