Approche des phénomènes de société 3ème année de Bachelier en éducation spécialisée

Analyse d’un phénomène et de son traitement
Emission : « Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) », traite de deux sujets relatifs à l’addiction des personnes aux jeux virtuels.
Ces portraits sont représentatifs d’une génération « virtuelle » qui a besoin de sortir de la vie réelle pour souffler, penser à autres choses. Ces deux reportages diffèrent dans le sens où le premier, un jeune homme ne subsistant pas à ses propres besoins, allant encore à l’école et n’ayant pas encore de situation joue à un jeu que sa mère doit assumer financièrement et moralement. Dans le second ce sont des couples, voire avec des enfants qui sont déjà rentrés dans la vie active. Ils ne jouent pas non plus au même jeu : le premier joue à World of Warcraft, les deuxièmes à Second Life.
Les réactions que m’ont suscités le premier reportage est une impression de déjà vu, je connais déjà des personnes dans cette situation et les médias ( magazines, reportages…) en parlent comme d’un phénomène de société et cela ne me choque plus, malgré le manque flagrant de respect du jeune Johan envers à sa mère. Le second est plus marquant car un des couples à des enfants et n’ont pas l’air de se rendre compte que la vie ne passe pas par Second Life car un des enfants veut, « plus tard faire comme maman et jouer au jeu », elle en est contente et l’incite dans cette voie.
Les sujets se veulent impartiaux, dans le sens où il n’y a pas de commentaires de la part des journalistes, mais les images sont sans équivoque, par exemple, le coucher des enfants dans le second reportage, avec les cris du père et le verrou à l’extérieur de la chambre d’enfant pour pouvoir l’enfermer. Il n’y a pas besoin de commentaires à ce moment là, les images parlent d’elles-mêmes, on sous-entend le manque de responsabilité et de patience des parents. Les images ne sont pas choisies par hasard.
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