Lorsque nous nous regardons dans un miroir, nous sommes capables de nous décrire physiquement. Toutefois, ce sont nos goûts et nos pensées, issus de notre esprit, qui nous définissent. L’inconscient peut-il autant que la conscience définir l’homme ? Pouvons-nous vraiment apprendre à nous connaître, si ce qui nous définit principalement, à savoir l’inconscient et la conscience, sont inaccessible ? Nous montrerons dans une première partie que la conscience définit l’homme, car elle fait de nous des hommes, des êtres pensants. Puis nous expliquerons comment l’inconscient définit l’homme également, puisque la conscience en est issue. Enfin nous constaterons qu’arriver à nous définir nous-mêmes semble difficile. * *
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D’abord La conscience définit l’homme. Elle est la faculté de perception qu’à notre esprit de ses actes et de ses états. C’est aussi la perception que l’homme a de lui-même et du monde qui l’entoure. J’ai conscience d’être en clase en pleine rédaction d’un sujet de philosophie en ce mardi 15 Janvier 2013. Elle fait de nous des êtres pensants, des êtres capables de réflexion. Grâce à notre conscience, nous savons que nous existons. La première vérité de Descartes est le « cogito ergo sum». Descartes se met à douter de tout ce qui n’est pas certain. Il invente également le personnage du malin génie qui nous met des idées fausses dans la tête. Au paroxysme du doute, Descartes est certain d’une chose : il pense, donc il existe. La conscience est ce qui constitue la grandeur de l’homme selon Pascal. Dans les Pensées, il affirme que bien que l’homme soit le plus faible, le fait qu’il ait conscience de sa petitesse fait de lui le plus grand ; l’univers est infini mais il ignore qu’il l’est. La conscience est ce qui fait de nous des hommes, ce qui nous définit. Mais la conscience n’est pas la seule composante de notre psychisme ; l’élément le plus important est probablement l’inconscient. Freud, dans Introduction à la