La partie des animaux aristote.
2995 mots
12 pages
Philosophie question sur « Aristote, La partie des animaux » : 1. Ce texte pose le problème des rapports entre la technique et la nature humaine. En effet, deux questions peuvent être soulevées dans ce domaine. D’abord, nous nous demandons ce qui fait la supériorité de l’homme par rapport au reste de la nature. Cette supériorité est incontestable car objectivement constatable : dans les faits, l’homme domine, en cela qu’il a réussi à se doter, grâce à la technique, des moyens lui permettant de maîtriser et modifier son environnement naturel, ce qu’aucune autre espèce vivante ne fait. Or, pour expliquer cette supériorité, deux hypothèses concurrentes existent : d’une part, on peut supposer que ce sont l’intelligence, la nature raisonnable de l’homme, qui en lui donnant les capacités de penser, concevoir et abstraire, lui ont permis de comprendre le fonctionnement de la nature et donc de fabriquer par la technique les moyens de la maîtriser. D’autre part et à l’inverse, on peut penser que sans la technique, sans la capacité qui est la sienne de fabriquer des objets et des outils, la supériorité de l’homme n’aurait pas existé. C’est donc à ce problème que répond le texte d’Aristote. Sa thèse est que « c’est donc à l’être capable d’acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l’outil de loin le plus utile, la main. » Pour Aristote donc, c’est l’intelligence qui est première. L’homme est un être intelligent et, la nature étant elle-même « intelligente », c'est-à-dire organisée et finalisée, c’est l’homme qui, dans la répartition naturelle des capacités et des caractéristiques physiques, a hérité de la main, car lui seul avait les capacités intellectuelles de l’utiliser à bon escient. L’origine de la supériorité de l’homme est donc son intelligence, et, dans un second temps, la technique, rendue possible uniquement par une bonne utilisation de la main grâce à l’intelligence humaine.
Etapes de l’Argumentation : Pour démontrer cette idée,