La passion du christ
La Passion : désigne les souffrances qui précédèrent et accompagnèrent la mort du Christ. Le récit constitue, de l’agonie à Guethsémani jusqu’à l’ensevelissement, un tout très cimenté. Quelques sources non chrétiennes y font allusion : Tacite, vers 115, dans les Annales.
Durant sa vie publique, Jésus avait annoncé à ses disciples qu’il devait souffrir et être méprisé. Plus solennellement, par trois fois il avait déclaré qu’il devait souffrir, être tué et ressusciter le troisième jour. La première fois, Pierre avait réagi avec violence, ce qui avait valu d’être réprimandé par le Maître ; la deuxième fois, « ils furent grandement attristés » et « ne comprirent pas cette parole, et ils craignaient de l’interroger » ; la troisième fois, lors de la monter à Jérusalem, Jésus précise qu’il sera condamné à mort, outragé, flagellé et crucifié et que le troisième jour il ressuscitera, mais « ils ne savaient pas ce qui leur était dit ».
L’entrée à Jérusalem : scène connue. L'Évangile (Mt 21,1 - 9, Mc11,1 - 10, Lc19,28 - 40) raconte qu'à proximité de la fête de la Pâques juive, Jésus décide de faire une entrée solennelle à Jérusalem ou il va faire une manifestation spectaculaire de sa mission en chassant les vendeurs du temple. Quand Jésus et ses apôtres arrivèrent près de Jérusalem, il demanda à deux de ses disciples d’aller chercher un ânon, de le détacher, et de le lui ramener. C’est ce qu’ils firent, et ils déposèrent leurs manteaux sur l’ânon et Jésus s’assit dessus. La représentation avec un Anon a un caractère symbolique : c’est pour montrer le caractère humble et pacifique de son règne. Alors, lors de l’entrée dans Jérusalem, il est dit que les gens déposèrent eux aussi leurs manteaux sur le chemin, et je cite : « d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin » (Saint MATTHIEU). Les gens criaient « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom de Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux »
+les