La pastilla de jabon
Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, est un écrivain d'origine suisse, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse), naturalisé français, et mort le 21 janvier 1961 à Paris. Il est également connu sous les pseudonymes de Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, Diogène , Braise(comme le feu.
Il mène d'abord une vie d'aventurier et de bourlingueur avant d'écrire et de publier ses premiers poèmes : Les Pâques en 1912 (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919), qu'il signe du pseudonyme de Blaise Cendrars, alors que malade, il se voulait renaissant à travers les braises et les cendres, tel le phénix, ou La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France en 1913. Il participe dès le début à la guerre de 14-18 comme engagé volontaire dans la Légion étrangère : gravement blessé en 1915, il sera amputé du bras droit. Le 28 septembre 1915 (ou le 16 février 1916?), il est naturalisé français et reprend en 1917 l'écriture, mais lassé du milieu littéraire, il se tourne quelques années vers le cinéma, domaine qu'il abandonnera faute de succès. Il voyage alors au Brésil en 1924.
Il s'oriente dès lors vers le roman avec L'Or en 1925, où il retrace le dramatique destin de Johann August Suter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années vingt, un romancier de l'aventure que confirme Moravagine en 1926, avant qu'il ne devienne dans les années trente, grand reporter.
Grièvement blessé au début de la guerre, il est réformé et s'installe à Aix-en-Provence puis à Villefranche-sur-Mer et ne reprend l'écriture qu'en 1943 en rédigeant des récits autobiographiques avec L’Homme foudroyé (1945), La Main coupée, Bourlinguer. De retour à Paris en 1950, il participe à des programmes artistiques et des entretiens radiophoniques réputés avant de mourir d'une congestion cérébrale le 21 janvier 1961.
Ruée vers l’or